Le bulletin de salaire, document essentiel de transparence et de compréhension pour chaque salarié, évolue. L’introduction du montant net social a été la première pierre, mais un modèle repensé était prévu pour standardiser la présentation des informations. Si ce modèle devait devenir obligatoire en 2026, son adoption généralisée est finalement repoussée : les employeurs disposent désormais d’un délai supplémentaire pour s’y préparer.
Deux formats coexistent durant la période transitoire
Depuis juillet 2023, les entreprises peuvent utiliser deux modèles de bulletin de paie. Le premier est le modèle simplifié, notamment destiné à faire apparaître le montant net social, valable jusqu’au 31 décembre 2025. Le second est le modèle définitif réaménagé, plus structuré avec une présentation optimisée des cotisations sociales, des avantages, remboursements ou déductions.
Une obligation repoussée à 2027
Initialement prévue pour le 1er janvier 2026, l’obligation d’utiliser le modèle réaménagé vient d’être repoussée. Un arrêté daté du 11 août 2025 confirme que cette obligation n’entrera finalement en vigueur que le 1er janvier 2027. D’ici là, les employeurs sont autorisés à continuer d’utiliser le bulletin simplifié.
Préparer l’adoption du nouveau modèle est toujours pertinent
Même si l’obligation est différée, anticiper cette transition reste fortement conseillé. Le nouveau modèle est plus lisible pour les salariés et structuré pour faciliter le traitement administratif : il clarifie les cotisations, les remboursements, les avantages et le net social.
Le bulletin de salaire évolue vers plus de clarté et de cohérence. Le décalage de l’obligation d’appliquer le modèle réaménagé au 1er janvier 2027 accorde du temps aux employeurs pour s’aligner sereinement. Toutefois, anticiper cette transition reste le gage d’une meilleure compréhension et d’une conformité durable au service des salariés comme de l’entreprise. |